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Soutien pour la Mission de paix sur le fleuve St Laurent

La Mission de Paix sur le fleuve Saint-Laurent poursuit pour une neuvième année consécutive son œuvre de sensibilisation à la perspective autochtone de notre monde.

La Mission de Paix sur le fleuve Saint-Laurent est un rendez-vous avec l’histoire, une occasion de se rencontrer, de se connaître et de se reconnaître dans notre diversité. C’est le moment de voir ce que nous avons en commun et de s’unir, pour un même objectif. Les motifs véritables de ce périple, sur les traces de nos ancêtres, sont de rétablir des relations fraternelles de nation à nation, de découvrir l’histoire et la sagesse méconnue des peuples des autochtones et de se lever ensemble devant les actuelles menaces à l’environnement qui nous concernent tous.

C’est avec plaisir que nous soutenons, en tant que commanditaire, cette mission avec quelques-uns de nos produits d’autant plus que Magaly, qui m’accompagne quelques fois sur des salons,  sera de l’expédition.

Nous souhaitons une belle aventure 2016 à cette mission !

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Semez des asclépiades : les monarques vous remercieront

asclepiadeVoici un article fort intéressant sur l’asclépiade et des conseils pour planter ces jolies fleurs dans votre jardin.

Pour toutes commandes dans notre boutique en ligne nous vous offrons un sachet de quelques graines…. pour faire notre part aussi !

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20 Jun 2014 
Par Ken Beattie

« Cultiver des « mauvaises herbes » donne froid dans le dos à plusieurs jardiniers. Mais pourquoi avoir peur d’un mot? Après tout, les « mauvaises herbes » sont des plantes qui poussent là où elles ne sont pas désirées. Elles peuvent quand même jouer un rôle important. Par exemple, l’herbe à la ouate, l’herbe aux perruches ou le petit cochon, autres noms de l’asclépiade (Asclepias syriaca), est la source de nourriture préférée du papillon monarque. Moins il y a d’asclépiades, moins il y a de monarques.

Longtemps méprisée, cette plante merveilleuse a été reléguée dans l’arrière-pays du Canada urbain, obligée de survivre le long des voies de chemin de fer, dans les fossés, et fleurissant secrètement dans les fermes abandonnées. Aujourd’hui, elle semble sur le point de faire partie des espèces en péril, alors que les populations de monarques dégringolent.

Vous pouvez aider à changer les choses en cultivant un seul plant d’asclépiade dans votre jardin, en pot sur votre patio ou votre balcon, ou au chalet. Augmenter la population de cette espèce indigène même à la moitié de ce qu’elle était au siècle dernier aura une profonde incidence sur la population de monarques.

Les semences d’asclépiade sont disponibles chez les fournisseurs de plantes indigènes; vous pouvez aussi en récolter les graines cet été. Certains grands centres-jardins en proposent dans leur section de plantes indigènes. N’essayez pas de transplanter des asclépiades vers votre terrain : ce n’est pas permis puisque ce sont des espèces indigènes.

Si vous planifiez de cultiver des asclépiades à partir de la graine, voici quelques conseils. Si vous récoltez des graines sauvages, elles doivent subir un traitement par le froid, comme pendant un hiver canadien. Vous placez simplement les graines au congélateur du moment de la récolte jusqu’en avril.

Vous pouvez aussi semer la graine dans votre jardin et laisser Dame Nature faire son travail. Si vous pensez à une culture d’asclépiades en pot, assurez-vous de lui procurer une profondeur suffisante pour un bon drainage et un enracinement substantiel.
La culture en est facile. Donnez-lui beaucoup de soleil et d’eau. Puis surveillez les chenilles de monarques qui vont certainement venir grignoter. Autre récompense pour vous : leur parfum est délicieux. »


Ken Beattie, Ph.D.
Manager, Habitat Programs »